Dialogue social transnational : place à l’innovation !



Dialogue social

Vincent Gimeno

Représentant CFDT, bureau de l’Alliance syndicale UNI Orange

Une vraie politique de responsabilité sociale d’entreprise exige des innovations sociales. Orange doit aller au-delà des contraintes légales des pays. Depuis 2004, le Groupe a mis en place plusieurs instances de dialogue social transnational : le Comité de Groupe Européen et le Comité de Groupe Monde. Mais il doit désormais améliorer le dialogue social international entre ces instances et la fédération syndicale internationale UNI Global Union, au travers de l’Alliance syndicale mondiale UNI Orange. Celle-ci regroupe les organisations syndicales nationales affiliées présentes dans les différentes entités et filiales du Groupe.

L’accord mondial portant sur la santé et la sécurité signé en 2014 est un premier succès. Il repose sur une démarche allant au-delà des minima légaux des pays et met en œuvre une boucle d’amélioration continue. Cet accord a permis d’intégrer les organisations syndicales dans les instances de santé sécurité de toutes les entités. Il a aussi montré la capacité de l’entreprise et des représentants du personnel à travailler conjointement à la sensibilisation des salariés, aux formations des membres des Comités et au suivi de l’accord.

Les prochains accords doivent procéder du même esprit. Par exemple, avec la création de structures permettant un suivi conjoint avec les instances et l’Alliance UNI, même dans les pays où la loi ne l’impose pas. Orange créera ainsi ses propres standards, homogènes et élevés dans tout le Groupe.
À l’avenir, l’une de nos priorités sera d’étendre le dialogue social à des thématiques qui en sont aujourd’hui exclues : l’impact de l’intelligence artificielle et l’accompagnement de la transformation numérique, le partage de la valeur, une stratégie d’entreprise réellement responsable, une meilleure représentation des salariés dans les instances de décision du Groupe et de toutes ses filiales. Le passé tragique de notre entreprise doit être le moteur d’un renouveau du dialogue social.

Carolina Diaz-Lönborg

Demain, le leader devra faire preuve d’empathie