Environnement macroéconomique
Clémence Vermeesch et Isabelle Poizot
Membres du Comité Consultatif des Actionnaires d’Orange (CCAO)
L’actionnariat des grands groupes – comme celui d’Orange – ne reflète pas assez la diversité de leurs parties prenantes, que ce soit en matière de géographie, de moyenne d’âge, de catégorie socioprofessionnelle. Il doit se renouveler pour mieux représenter la société actuelle, en mêlant usages numériques et valeurs humaines.
Horaires et contenu des assemblées générales (AG) peu adaptés à un public de non spécialistes, offres des clubs d’actionnaires destinées à une clientèle souvent parisienne, sensibilisation aux jeunes épargnants perfectible, etc. Les actionnaires potentiels des grands groupes attendent de mieux se reconnaître dans les événements qui leur sont destinés. Les entreprises doivent donc mettre en place des formes de dialogue innovantes pour s’ouvrir à un nouveau public.
Parmi les solutions, l’AG numérique est une piste. Mais seule, elle n’apporte pas la réponse aux besoins de relations humaines, de contacts directs entre les actionnaires et l’entreprise. Un relais sur le terrain est nécessaire pour garantir la proximité que recherchent les parties prenantes. Être actionnaire, c’est avant tout participer à une aventure humaine.